12 octobre 2005
Si belle le matin
Un homme et une femme,
Qui s'aimaient plus que tout,
Le temps passait,
Saisons puis années
La joie ne se perdait pas, au contraire,
Elle s'accentuait...
Amoureux du corps de sa femme,
L'homme ne pouvait pas supporter que la chair vieillisse.
Dans un élan de folie et d'amour,
Une simple pulsion humaine,
Son corps emporté, à moitié morte,
Afin de l'embaumer,
Pendant ces derniers mots doux...
Chaque matin, il embrassait le visage radieux de sa femme,
Elle a traversé le temps, et lui se fit ronger par les vers,
Il aurait donné tout pour elle,
Jusqu'à la vie elle-même,
Mais il garda la sienne pour constater,
A quel point il était fou amoureux,
Oui... fou amoureux d'elle...
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