Labyrinthe

L'homme perdu dans un labyrinthe,
Des chemins partout,
A l'intérieur de son psychisme,
Des portes aux clefs perdues,
Peut-être abandonnées...

Des jours entiers il dévala,
Les sentiers, des centaines de chemin,
Menant partout et nulle part à la fois,
On tourne en rond afin de se trouver,
Et l'on se perd toujours,
Peu importe le chemin que l'on prendra,
Il n'y a nulle part pour vivre paisiblement.

De longues marches à déambuler,
Des recoins où dérailler,
Aussi longtemps que j'ai pu l'être,
Des pensées troublées,
Entre chaque porte il faut passer...

Entre la porte de l'amour et la porte de la mort,
Je reste là muet,
A m'auto-analyser en permanence,
Et à souffrir,
Toujours plus...

Devant la porte du son,
J'entend la mélodie de ma vie,
Et les voix qui m'ont toujours hanté,
Autant enfant qu'adulte,
Elles résonnent dans ma tête,
Pour ne plus jamais en sortir...

Devant la porte de l'écriture,
Le son du crayon sur des dizaines de feuilles,
Et mes larmes dessus...

Devant la porte du rire,
Les rires...
... des autres.

Entre la porte de la vie et du bonheur,
Là où je ne suis jamais allé,
Peu importe, je n'en ai pas les clefs...