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Les vieux à l'asile
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2 juillet 2007

Souvenirs parisiens

cerisier

Pas à pas j’ai construit ma vie,
Pas à pas j’ai avancé sans pli,
Aujourd’hui je ne sais pas trop ce que tu fais,
Je ne sais pas où tu es.

Si bien dans ces souvenirs,
Si sincère dans la façon de sourire,
Alors que je tournais la tête,
Lorsque tu restais honnête.

Non malheureux de cette séparation,
Il a fallu quelque mois de solitude,
Pour pleurer chaque soir ta disparition,
Ton absence engendrait la lassitude.

Je ne l’ai compris que trop tard,
Ce que je perdais de toute part,
Celle à qui j’ai pardonné
Ce qui n’est pas pardonnable,
La première que j’ai fièrement embrassé,
Malgré les erreurs regrettables.

Après toutes ces années,
C’est ridicule d’y penser,
Mais je ne pourrais pas oublier,
Ce passé, ces pensées, ces journées.

Et j’aimerais dire adieu,
A celle qui ma fait chavirer pour la première fois,
J’aimerais dire adieu,
A celle que je n’oublierai jamais complètement,
Toi qui me hante encore tendrement,
Quelque part tu compteras toujours pour moi.


Note de ma part à une certaine personne:

Parce nos souvenirs sont comme des branches de fleurs dont on aimerait conserver les pétales,
Qui se flétrissent avec le temps avant de disparaître,
L'Homme est un arbre,
Qui veut conserver ses fleurs.
Plus elles sont grosses et plus le souvenir est précieux,
Mais ce sont celles qui sont les plus fragiles et demandent le plus d'attention.

L'Homme doit suivre le fil des saisons en se créant de nouveaux souvenirs,
Au profit des anciens,
Il doit se teinter de nouvelles couleurs
Avant de plier face à la nostalgie;

Comme un arbre a besoin de faire élaguer ses branches,
Avant de plier sous leur poids.


Les regrets sont une mauvaise chose,
Ils proviennent du passé pour venir ronger notre présent.

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